22 février 2009

Un, deux, trois...zéro?


Petite mise au point... Je pars du principe que vous le savez, mais je vous le rappelle quand-même: on dit deuxième quand il va y avoir un troisième, et on dit second ( et d'ailleurs il faudra qu'on m'explique un jour pourquoi on prononce " seGond", à ce compte-là, on aurait aussi bien fait de l'écrire directement avec un G, et basta... Donc, si vous connaissez le pourquoi du comment, n'hésitez pas, je suis preneur!) quand il n'y aura pas de troisième, et arrêtez de dire que mes parenthèses sont trop longues. Cette loi que d'aucuns réfutent est tombée aujourd'hui en désuétude, mais que voulez-vous, je fais partie des vieux cons pour qui ce genre de détails à son importance.

Bref, tout ça pour dire, mais nous sommes bien d'accord, ça n'a strictement aucun rapport, que lors de son discours du 5 février dernier, le leader Minimo a affirmé qu'il n'y avait pas vraiment réfléchi et qu'il n'était pas en mesure de dire s'il se présenterait à la présidence de la république après son PREMIER mandat...

Non, mais je vous assure, ça n'a aucun rapport, c'est moi qui me fais de noeuds au cerveau....

21 février 2009

Piano aqueux


Si, si, je suis vivant! A la demande unanime et générale d'une personne, je m'y remets! Bon, j'y vais tranquille, hein, j'ai les doigts qui ont rouillé, alors soyez compréhensifs et indulgents...

Donc, en guise de reprise, laissez-moi vous narrer une anecdote dont vous n'avez probablement rien à faire mais qui a son importance. Bref, quand j'étais jeune et pré-pubère, ma tante m'a offert une guitare, instrument avec lequel je me suis comme de bien entendu rapidement pris pour Dieu soi-même (Clapton pour les incultes...). Après bien des semaines d'efforts inconsidérés, j'étais fier de montrer à ma môman comment que je jouais trop bien Jeux Interdits avec un doigt, t'as vu, cette note-là c'est un Si, et cette note-ci non c'est pas un La, c'est un Fa ( histoire de tester l'âge de ceux qui me lisent, à qui je fais référence, là...?Un filet garni à gagner !) . Pendant quelques mois, je me suis senti au dessus de tout, intouchable et impénétrable, jusqu'à ce que ce que je voie justement Clapton à la télé... Là, et je vous jure que c'est vrai, j'ai tellement été dégoûté que j'ai sauté à pieds-joints sur une deuxième guitare que je m'étais fait offrir par ma mère qui, loin de croire à la carrière internationale vers laquelle je me sentais irrémédiablement projeté, avait trouvé là un moyen efficace de trouver enfin un peu de repos ( j'ai du lui demander une autre guitare au minimum 459870 fois). De la pauvre guitare en question il n'est resté qu'un minable tas de petit bois d'où s'échappait de temps en temps un misérable "twang" d'agonie.

Bref, tout ça pour dire que si j'avais un piano sous la main, chose d'autant plus improbable que je n'ai ni les moyens financiers ni artistiques pour en jouer, le pauvre instrument finirait sans doute de la même façon que feu cette regrettée guitare.

Regardez-ça, et pleurez (d'où le titre) :



Respect et silence d'admiration... Comme on dit, un ange passe... Enfin, plutôt un bourdon d'ailleurs. Et moi ça me le file, justement. Je vais me coucher.