27 novembre 2006

Si les anges s'y mettent...


J'allais commencer par une phrase du genre " Vous n'êtes pas sans savoir...", le truc qui en impose d'entrée, vous voyez, quoi... Mais je me rends compte que primo, non, vous ne savez pas, et de toute façon le résultat est le même puisque je vais vous dire de quoi il est question, et donc vous saurez, et que deuxio, oui, vous savez, mais je vais quand même le dire, donc on est vous et moi en train de perdre notre temps pour une phrase que finalement je ne vais pas écrire, et j'ajouterais que j'aurais très bien pu ne pas l'écrire et ne pas vous emmerder avec les raisons qui font que finalement je ne vais pas l'écrire ( remarquez que du coup je l'ai quand même écrite, c'est à ne plus rien y comprendre!) et que donc bref.
Donc, comme vous le savez ou pas ( et hop laaaaa, emballez c'est pesé, on va pas y passer deux plombes, non mais ho!), j'attribue aux bibliothèques , ces temples de la lecture ( attention, quand je dis temple, j'entends par là - non, pas pas là, un peu plus bas, oui, voilà, merci - un lieu privilégié apprécié des connaisseurs, pas une édifice religieux, sinon on va se fâcher...), un caractère quasi-sacré. Et commencez pas à m'emmerder avec vos remarques à la con, on peut être sacré et non-religieux. Bref. Donc, de sacrées, les bibliothèques sont en passe de devenir celestes. Si si. Je m'explique. Figurez-vous que les anges y déambulent! Et ils y font de sacrées trouvailles! Et arrêtez de me faire remarquer que j'ai encore dit "sacrées", oui, je sais, c'est fait exprès. Donc, je reprends, figurez-vous qu'un ange que j'ai le priviliège de cotoyer a trouvé ça :

Si, si, vous avez bien lu, notre ami l'ornithorynque est de retour! Vous vous doutez bien que je ne pouvais pas passer à côté de ça! Donc, hop, ni une ni deux, je file chez une enseigne dont je tairais le nom pour trouver la merveille en question, et c'est le regard plein d'émotion que je me retrouve devant l'ouvrage, les yeux ébahis et la bouche pleine de larmes ( va falloir que j'en parle à mon oto-rhino-laryngologiste d'ailleurs,tiens, je me demande de quoi j'ai l'air à bouffer des mouchoirs en papier...). Notez au passage que la bd se trouve au rayon enfants et que le responsable du rayon, au vu de mon air pétrifié - et accessoirement du "YESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS!" que j'ai cru bon de hurler pour extérioriser ma joie - , m'a jeté un regard en disant long sur son avis sur ma santé mentale. Bref. Donc, je feuillette avec frénésie les pages de ce tome 1 ( il y a en 5 autres, j'ai pas fini de vous emmerder avec ça!) et j'en tire les conclusions suivantes :

- le dessin est très beau, non, sans déconner, c'est une merveille graphique et un ravissement pour les yeux!

- l'ambiance générale - ça tourne autour de légendes australiennes - est plus que plaisante et la lecture s'adresse autant aux enfants qu'aux adultes : l'histoire véhicule des valeurs telles que la peur de l'inconnu et de la différence, l'entraide , l'amitié et le courage d'affronter ses peurs, sans tomber une seule seconde dans le gnangnan ou la mièvrerie, ce qui, convenons-en, est devenue denrée rare dans les bd pour enfants.

Je n'ai pas eu le temps de jeter un coup d'oeil sur les autres tomes, mais une chose est sure, je vais les offrir à mes gamins ( et à plein d'autres au passage) et prendre un réel plaisir à les lire avec eux. Je vous tiens bien évidemment au courant.

Voilàààààà. Il est l'or, avec votre permission, et même sans s'il le faut, je vais de ce pas m'effondrer sur mon lit.

25 novembre 2006

Petite mise au point

Ayééééééééééééé!!! Pour des raisons complètement indépendantes du peu de volonté que j'ai , mais ça dépend des fois, tiens, en ce moment, par exemple, je suis en train d'arrêter de fumer, et apparemment ça marche, comme quoi, il ne faut pas vendre la peau de l'ours ( non, il ne faut pas!), eh oui, je sais, je recommence mes conneries, je m'éloigne du sujet, dans pas longtemps ma phrase va devenir complètement imbitable, il va falloir que vous relisiez tout depuis le début pour retrouver le fil du sujet, mais que voulez-vous, on ne se refait pas, n'est-ce pas ma pauvre dame, ah la la oh que oui, tiens, j'en parlais ya pas plus longtemps que tout à l'heure avec mon con de mari, et dieu sait s'il est con, la preuve, il le dit lui même - " ha la la c'que je peux être con quand je m'y mets" - et donc voilà. Oui, je sais, c'est très con comme fin et ça veut rien dire. Donc, et là promis je vais faire court ( qui a dit " ah ben ça serait bien la première fois!"???) , pour des raisons complètement indépendantes du peu de volonté que j'ai , mais ça dépend des fois, tiens, en ce moment, par exemple, je suis en train d'arrêter de fumer, et apparemment ça marche, comme quoi, il ne faut pas vendre la peau de l'ours... heu... houps pardon!!!
Bon, je reprends : pour des raisons gnagnagni gnagnagna, depuis bientôt 9 longs mois, je ne pouvais plus rien poster, j'ai eu beau tout essayer, de la méthode douce ( à grands coups de pieds sur l'unité centrale de ma bécane, qui est curieusement restée sourde à mes protestations, mais moi pas - sourd, je veux dire - ma bécane ayant la fâcheuse manie d'émettre un sifflement strident et suraigu lorsque je lui file des coups de lattes dans les miches) à la méthode barbare ( 72 h non-stop connecté sur le site des Inrocks', je sais, c'est interdit par la convention de Genève, mais fallait pas me chercher!), que dalle, oualou, nib, queuts, rien, queutchi, niente, nada ( je peux vous le faire dans 57 langues si vous voulez, mais ça risque d'être chiant, remarquez...), le saur s'acharnait ( oui, quand je vous harangue, je préfère utiliser saur que sort, et c'est le plus vilain jeu de mots que je vous aie balancé depuis fort longtemps, j'en conviens...), j'avais une page connement blanche ( ou "monochrome" pour reprendre les mots de ces abrutis de chroniqueurs bobo des Inrocks cités plus haut, mais si, regardez, 6 lignes plus haut, si vous y arrivez pas de tête, vous avez qu'à le faire avec vos doigts, comme ça vous aurez plein de traces graisseuses sur votre bel écran plat tout neuf, bien fait pour votre gueule, fallait pas manger de frites en lisant mon blog). Et aujourd'hui, ô miracle , ça marche. Et pour une fois je fais une phrase courte et je rajoute pas de commentaires interminables. Ou alors si, mais juste un petit, pour la forme. Ho puis non tiens. A moins que... Non, finalement, il vaut mieux pas. Quoique si, allez, soyons fous! Ho et puis merde, faudrait savoir ce que vous voulez à la fin!
Donc voilà. Ce soir je vous avoue que je suis assez naze, ce à quoi vous me rétorquerez probablement que vous vous m'avouez que vous en contre-tamponnez le coquillard avec un tibia de langouste. Et donc je vais me coucher, mais dès demain, ben vous y coupez pas, je m'y remets.
Eh, ho, youhouuuu, et le titre, me direz-vous? Ah ben vi, mince! ( tiens, vous avez vu, pour une fois j'ai pas dit " bordel" ou "merde" , c'est fou non? Non? Ah bon...) ! ( ah oui, je remets un point d'exclamation parce que je sais jamais si on ponctue avant ou après la parenthèse. Donc vous serez gentils (ou gentilles, si vous êtes plusieures), si vous savez où on ponctue, vous me le faites savoir, moi perso j'ai la flemme d'aller chercher. Et par la même occasion vous me direz aussi s'il faut mettre une majuscule en début de parenthèse. Suite à quoi, en fonction du résultat de vos recherches, vous virez la ponctuation superflue et vous rajoutez les majuscules manquantes. Et venez pas râler, je vous donne là une occasion inespérée de vous cultiver un tant soit peu et d'étaler votre savoir à la prochaine soirée où vous vous retrouverez coincé ( ou coincées si vous êtes plusieures) entre une supporter du PSG et un de l'OM ( au hasard, hein) , et lorsque un de ces sémillants personnages vous demandera si vous trouvez que lors de la prochaine saison des transferts il faudrait conseiller aux dirigeants de la Fifa de donner une prime plutôt à Riberi qu'à Pauleta, passequeu vé peuchère, Ribéri, sa roulette arrière avec triple axel piqué il la fait mieux que l'autre tache, vé, ben au lieu de passer pour un con en répondant, au choix, que soit vous aimez pas le foot car vous trouvez que c'est un sport de cons - ce qui risque de vous faire traverser la baie vitrée en saut de l'ange - soit que vous êtes plus attaché à l'aspect artistico-médiatique de ce merveilleux sport et que la technique n'est qu'un détail comparé aux envolées gracieuses et agiles de nos merveilleux 22 rats de l'apéro ( perso, je conseillerais le recours à une troisième tactique que je n'ai pas encore eu l'occasion de mettre en pratique mais qui doit être fort amusante: vous metez un grand coup de pelle dans la tronche de chacun des deux types en question... Hormis le fait que vous risquez de vous brouiller avec vos hôtes ( pensez à récupérer la bouteille de champagne gentiment offerte à la maîtresse de maison en arrivant si vous quittez la soirée précipitamment, ya pas de raison que ces cons là se sifflent la bouteille sans vous, après tout) cela suppose que soit petit un vous vous balladez toujours avec une pelle sur vous, et faudra quand même m'expliquer comment et surtout pourquoi, soit petit deux vous faitez une soirée apéro sur un chantier et vous avouerez que vous cherchez tout de même un petit peu les emmerdes...) , vous pourrez épater la galerie en répondant que vous allez y réfléchir mais qu'en tout cas en français on ponctue toujours avant ou après ( soyez pas cons, dites pas " avant ou après", c'est pour l'exemple, dites ce qui a resulté de vos recherches, donc " avant " OU "après", merde, faut tout vous expliquer, c'est pénible à la longue!) la parenthèse, si, si, c'est un décrét royal de 1658 qui a été repris par l'Academie Française en 1894 et voté à l'unanimité lors d'un conciliabule exceptionnel sur l'utilisation abusive de la parenthèse depuis le crétacé inférieur jusqu' à nos jours. Là, c'est radical, vous passez toujours pour un con, mais au moins on viendra plus vous casser les noix jusqu'à la fin de la soirée. Nota : pour les connaisseurs, un habile " c'est pas faux" suffira amplement.
Bref : avant de vous dire le pourquoi du comment du titre, et pour voir si vous avez bien suivi, je referme la parenthèse, eh oui, demmerdez-vous pour trouver où je l'avais ouverte! La méthode n'a pas changé: de tête , et si vous y arrivez pas, avec les doigts, mais arrêtez de bouffer des frites , bordel, c'est vexant à la fin!
Petite mise au point donc ( c'est d'ailleurs plus une information, mais je développe pas, j'en vois déjà qui baillent...) : à compter de ce jour, je dédie chacune des phrases et remarques, chacun des mots, chacun des sujets, commentaires, billets d'humeur, coups de gueule, messages et autres écrits issus de mon imagination ô combien gîvrée à la femme que j'aime. Parce que je l'aime . Et que j'ai envie de lui offrir ces mots. Me demandez pas pourquoi, c'est comme ça.
A demain.Dodo.