05 décembre 2006

Le mur 2 : la honte

Bonsoir bonsoir !
Ce soir je vais essayer de faire court, je suis mort de fatigue, je risque de m'effondrer sur mon clavier, auquel cas vous pourriez lire des lignes entières de "jkkclzprhjkxbifnejfhe", ce qui peut parfaitement vouloir dire "ta mère à poil dans le Prisu d'Uranus" en uranien, et je vous avoue humblement que je ne suis pas sûr d'être en mesure de relever une provocation en duel d'un Uranien en colère qui se serait senti personnellement touché par de tels propos, parce que, au cas où vous ne le sauriez pas, un Uranien en colère, ça provoque en duel, certes, mais c'est surtout d'une extrême sauvagerie, il paraît même qu'au paroxysme de leur colère, on en a vu reussir à monter une étagère de chez Ikea du premier coup, c'est dire! Ceci-dit, déjà, quand on habite une planète aussi pourrie que ça, on la ramène pas : sérieux, une planète qu'on a d'abord cru être une étoile ( on l'appelle alors "Etoile 34 Tauri", c'est pas ridicule ça comme blaze?!), puis qu'on a admis être une planète à part entière ( et là le mec qui la découvre et qui en fait officiellement une planète a une éclair de génie, figurez-vous qu'il l'appelle "Planète Georgienne" , si, si, ce en l'honneur du roi Georges III, dont il est un des fidèles mais néanmoins britannique sujets... Ca se passait en 1781, et du même coup on apprend que l'Angleterre du 18ème devait fumer de gros pétards entre deux massacres de sauvages dans une des nombreuses colonies où il lui avait semblé bon de venir encore une fois foutre la merde.... Bref. Par la suite, une bande de joyeux déconneurs, probablement potes des déconneurs déjà cités qui ont bazardé l'ornithorynque chez les "mammifères ovipares", ces autres déconneurs-là donc appellent la planète "Herschel", du nom de William Herschel, le british fumeur de joints cité juste avant, qui soit dit en passant croit dans un premier temps observer une comète, comme quoi putain elle était bonne, waow, fais tourner!) et dont l'atmosphère est composée d'environ 83% d'hydrogène, 15% d'hélium et 2% de méthane ( ajouté à cela le fait que là où la plupart des planètes effectuent leur rotation sur un axe presque perpendiculaire au plan de l'écliptique, l'axe d'Uranus est presque parallèle à ce plan, ce qui reste une mystère d'autant plus insondable que je n'ai strictement aucune idée de ce que ça peut bien vouloir dire!) - autant dire qu'il y regne une ambiance de merde ( au propre comme au figuré, rappelez-vous de vos années de collège et souvenez-vous de l'odeur si particulière du méthane dans le labo du prof de chimie...beuuuurk!!!) - donc, bref, quand on habite une planète pareille, on a à la limite le droit d'être d'humeur massacrante, mais ça va pas plus loin. Et pis qu'est-ce qui me prouve qu'il va me lire, ce con d'uranien...? Hein...? Bon, ok, admettons qu'il ait la Wifi... Déjà, la Wifi, c'est une belle merde, ça marche quand ça veut, mais bon bref... Admettons... Il me lit, il veut me péter la gueule, ok, il vient comment...? Vous savez combien ça fait, en distance? Ca varie de 2849,5 à 2875,5 millions de km, à une vache près... Autant dire que c'est pas la porte à côté. Et pis ya intérêt à avoir un bon autoradio et un ou deux restos sur la route, le voyage risquant de durer un chouia : pour info, comme l'être humain ne peut pas s'empêcher de bazarder des tas de ferraille sur tout ce qui est encore propre et immaculé, ben on a envoyé une sonde sur Uranus. Enfin, c'était pas prévu, à l'origine, la mission c'était de passer près de Jupiter puis de Saturne. Mais tout compte fait, une fois Saturne dépassé, ma foi, je sais pas si ça roulait bien ou quoi, il restait un peu d'essence ( ah oui, que je vous dise, à la NASA, les sondes ils les font à 5 vitesses et diesel, donc forcément, ça consomme moins...) et hop, soyons fous, on tire jusqu'à Uranus, vérifie quand-même si on est pas en réserve, merde, si, ah non, c'est la jauge qui déconne. Bref, le bazar en question, qui s'appelle Voyager 2, pousse ses 800 petits kilos ( à peu près le poids d'une Twingo, mais Voyager était plus jolie) jusqu'à Uranus et prend tout plein de photos. Tout ça pour vous dire que ça risque d'être long parce que l'on sait exactement combien de temps ça prend pour faire la Terre-Uranus ( et ya pas de raison que ça fasse pas la même chose dans l'autre sens) : départ de Houston le 20 août 1977, arrivée Uranus le 24 janvier 1986, résultat 8 ans, 5 mois et 4 jours... Et la MAIF n'intervient pas sur place en cas de pépin... Après, ya deux versions : l'officielle dit que Voyager a continué sa route jusqu'à Neptune et qu'après elle est sortie du système solaire... Moui... Admettons... Moi je crois plutôt qu'en survolant Uranus, Voyager a surpris Mr VURKKKZ ( on va l'appeler comme ça notre uranien) sur ses toilettes en train de lire Courrier Intersidéral, et que ça lui a pas plu des masses, et à l'heure qu'il est , Voyager ressemble à une compression de César et trône fièrement sur la cheminée à bio-particules calorifères, entre les cendres de mamie VURKKKZ et un Raskoon empaillé ( l'équivalent de nos chats à nous). C'est finalement pas trop mal comme fin pour une sonde. Donc tout ça pour vous dire que je l'attends, mon uranien. De toute façon ya pas mon nom sur la sonnette en bas de mon immeuble. Hop! Niqué.

Bref, si vous êtes en train de lire ces mots, c'est que vous ne vous êtes pas endormis devant mes conneries, ce qui relève de l'exploit. Et donc j'attaque la suite et je rentre dans le vif du sujet, et encore désolé pour ceux ou celles qui ont vraiment cru que j'allais faire court, moi-même j'y ai cru un instant...


Donc aujourd'hui c'est mardi, et le mardi, c'est Tardi. J'adôôôôôôre Tardi, je trouve Tardi excellentissime, grandiose, jubilatoire, jouissif et orgasmique, et je baise mes mots. Je ne saurais que trop vous conseiller de vous jeter sur tout ce que ce génie a écrit ou dessiné. Et donc ce soir, j'ai envie de vous parler de ça:


Je vous résume : dépossédé du domaine familial par des cousins sans scrupules, Arthur Même n'en a conservé, après moulte procès, que les murs. Et c'est sur ces murs qu'il règne, en maître des clés, qui ouvrent et ferment toutes les portes et les grilles. Depuis cette position stratégique, il espère reconquérir, en payant à grand frais un célèbre avocat, la totalité de ses terrains.

Alors outre le fait que le dessin est encore une fois une véritable merveille ( c'est du noir et blanc, je le précise pour ceux que ça pourrait rebuter), l'histoire elle-même ( sans jeu de mots, Arthur aimant une belle jeune fille) est assez surréaliste et sarcastique, c'est un régal que je vous laisse découvrir. Mais ce dont je voulais vous parler tout particulièrement, c'est le côté à mon sens assez visionnaire de cette bd. Visionnaire, parce que, sortie en 1979, soit 10 ans avant la chute du mur de Berlin, cette histoire porte un regard plein de dérision sur la propension qu'a l'être humain à vouloir construire des murs partout où il y a au minimum deux personnes qui ont tout à gagner à se connaître plutôt qu'à se foutre copieusement sur la tronche. Houlà, qui tu es, toi? Allez hop, on met un mur entre nous en on en parle plus.Evenutellement, on se balance des trucs sur la gueule mais on reste chacun de notre côté. Non mais sans déconner, tu crois pas que non?!

Bref, je relis ça, et je fais un état des lieux, et je pleure... Reprenons les choses depuis le commencement:

  • Le premier à lancer véritablement la grande mode des murs que c'est pas des murs de tafiolle, c'est l'Empereur Qin Shi Huang, en l'an 221 avant le Barbu. Entendons-nous bien, des murs, il y en a toujours eu, avant lui, pendant lui et après lui. Mais lui il hausse le débat d'un ton, d'entrée, histoire de dire que c'est lui le boss. Et il nous balance la Grande Muraille de Chine, rien que ça, 6400 km de mur ( en théorie, en pratique elle fait réellement 2414 km, c'est pas rien quand-même!) allant jusqu'à 17 m de haut. Accessoirement, pas loin de 10 millions de personnes seraient mortes rien que pour le construire. Bref. Qin Machin jubile, je vous ai tous niqués, nanananèreuuu, essayez de faire mieux, bande de nazes!

  • Je vous passe les détails, pendant quelques siècles quelques petits murs discrets fleurissent bien ça et là, mais bon, bof, rien de passionnant. Sur ce arrive l'Empereur Adrien ( tiens, encore un Empereur, ya une option "Murologie" quand tu passes un BEP d'Empereur, ou quoi?), et zou, allez, on se fait chier grave, si on se faisait un petit mur? Allez hop, 122 après le Barbu, on commence la construction d'un mur de 117 km de long pour séparer l'Angleterre de l'Ecosse. On finit le bazar en 127, et il faudra attendre 152 pour voir pousser un autre mur dans le coin, celui-là il s'appellera le mur d'Antonin. Et devinez quoi qu'il fait dans la vie Antonin...?

A noter que pendant ce temps-là, Qin Machin, qui est cané depuis longtemps, se fend la gueule dans sa tombe impériale, mettez-vous à sa place, le record, c'est toujours lui...

  • Je vous passe à nouveau les détails, quelques murettes par ci par là, et paf, été 1961, Allemagne, mise en place de l'opération "Muraille de Chine" ( véridique, vous pouvez vérifier!), et le 13 août 1961, début de l'érection ( du verbe ériger, c'est pas de ma faute..) du Mur de Berlin. Celui-là, il est un peu plus sophistiqué que les autres , même si moins long : a l’origine, il se compose de 12 kilomètres de plaques de béton et de 137 kilomètres de barbelés, dominés par 116 miradors dont 32 à la frontière intraberlinoise. À partir d’octobre 1964, il est progressivement renforcé, dédoublé, transformé en une " frontière moderne " qui acquiert à partir de 1979-1980 son aspect définitif ( il fait alors "officiellement" 47 km de long).

Bon, celui-là, il finira par tomber ( enfin, on va un peu l'aider quand-même, c'est pas prévu que ça tombe comme ça tout seul ces trucs-là - j'imagine la tronche de gars qui a passé commande ( qui n'est plus nécessairement un Empereur, mais toujours un gros con) : "trouvez-moi l'architecte, j'ai deux ou trois trucs à lui dire!"....) le 9 novembre 1989, après tout de même 28 ans de bon et loyaux sevices ( sans le "r", je confirme). Notez au passage que Qin Machin est toujours recordman du monde, mais que le concept est plus abouti : il n'est plus question de se protéger soi, mais bien d'enfermer autrui... Balèze...

Qu'en est-il aujourd'hui? La barrière de séparation israélienne, approuvée en 1995 et dont la construction a commencé en 2002 va finir par entourer tout le pays... Ce "mur de sécurité" couvre déjà plus de 362 km sur les 703 km prévus... L'Arabie Saoudite compte quant à elle se doter d'une barrière électronique (électronique certes, mais que le mur soit électronique, construit de pierres ou dans l'univers plus subtil des idées, la démarche est identique et le résultat aussi dramatique...) pour surveiller sa frontière de 900 km avec l'Irak. Petite mention spéciale également pour mes compatriotes espagnols et leurs enclaves de Ceuta et Melilla, au Maroc, où se dressent des murs de barbelés empêchant les migrants d'Afrique d'entrer dans l'union européenne. Pour la France, je me réserve un post rien que pour ça...

Mais la palme de la connerie revient bien évidemment aux Etats-Unis qui, avec leur projet de "fermer les zones les plus poreuses" des presque 3200 km de frontière avec le Mexique, sont en passe de devenir les nouveaux recordmen toutes catégories confondues : la longueur de cette frontière suggère logiquement qu'elle demandera la construction d'un mur plus long que la Grande Muraille de Chine, le Mur d'Adrien et le Mur de Berlin réunis ! Niqué le Qin Machin, record pulvérisé, merci, au revoir!

Je vais vomir. A plus tard.

P.S : j'ai découvert par hasard le site de La New 7 Wonders foundation qui a la prétention, tenez-vous bien, d'organiser un vote pour désigner une nouvelle liste des merveilles du monde, rien que ça!!! C'est vrai que sur les sept actuelles, 6 n'existent plus, merde, ça fait pas sérieux, et ça plombe le tourisme.... Et vous savez quoi? Le plus pathétique dans l'histoire, c'est que deux des 21 sites "nominés" sont respectivement la Muraille de Chine ( c'est vrai que c'est merveilleux d'avoir tué à la tâche 10 millions de personnes pour construire un truc si pathétiquement inutile - doublement, inutile, les hordes de barbares ayant quand-même déferlé sur la Chine, baisé le Qin Machin) et la Statue de la Liberté, vous savez le truc qu'on a offert aux Etats-Unis et sur la base duquel est inscrit un poème d'Emma Lazarus qui accueille "vous les fatigués, et vous les pauvres"... Mort de rire...

Marcel Amont Fans Club


Je profite d'une insomnie passagère pour vous balancer un truc dont je voulais vous parler depuis longtemps, un autre de ces météores musicaux que j'ai pris en pleine tronche un soir où les étoiles avaient l'âme farceuse et n'ont rien trouvé de mieux que de me prendre pour cible... Si, si, comme je vous le dis, un truc arrivé d'on ne sait où ( cruel dilemme - oui, avec deux "m", j'ai déjà expliqué ça une autre fois, pour les amnésiques ( "mn" celui-là, melangez pas tout, hein) - : au moment où j'écris " on ne sait où", que je prononce dans ma tête "on ne sait Zou", je me dis que comme tout le monde, vous devez dire " on ne sait Zou", alors qu'on le dit pas, parce que c'est une liaison mal tapropos, voyez-vous , et en fait je le dis moi taussi, donc j'arrête de vous bassiner avec mes conneries, un de ces quatre vous allez finir par déserter ce blog, et ça sera bien fait pour ma gueule, et je referme la parenthèse avec la ferme et inébranlable conviction que j'ai oublié un guillemet ou mis un tiret en trop, mais bon, ça ça me regarde, à chacun ses psychoses - à moins que ce ne soient des névroses, tiens, faudra que je me penche sur la question, ce qui soit dit en passant m'a toujours interpellé, c'est vrai quoi, pourquoi on se penche sur une question, alors qu'on relève une remarque , et qu'on passe sous silence...? c'est plus de la dialectique, c'est de la gym acrobatique, sans déconner!) mais sûrement pas de chez nous, ya bien trop longtemps que les terriens ont perdu l'habitude de pondre des trucs aussi beaux ( hormis le Live at St Gallen du John Buttler Trio dont j'ai parlé dans mes premières bafouilles, à côté duquel je range la galette dont je vais finir par parler à un moment ou un autre - si, si, je vois bien que vous vous impatientez - , en compagnie de quelques autres dont je vous parlerai une autre fois, parce que vous allez finir par vous dire que c'est pas crédible de balancer à tout bout de champ des cd's que je présente à chaque fois comme étant la découverte de la décennie, qu'il va bien falloir que je me décide une fois pour toutes, ce à quoi je vous répondrai que si j'ai envie que le meilleur cd de la décennie il y en ait 48, ça me regarde, indépendamment du fait que primo cette phrase est grammaticalement pourrie, et deuxio j'avais l'intention de mettre mes passages entre parenthèses en italique comme promis pour vous faciliter la compréhension des choses, ramollis du bulbe que vous êtes, et puis finalement non, demmerdez-vous) . Ah pis oui, au fait : j'ai trouvé où j'avais oublié un truc, un guillemet en l'occurence, mais du coup je l'ai remis, donc j'écris ça juste pour le fun, et donc vous saurez jamais où il n'était pas, et vos nuits seront hantées par le démon ( ou le spectre, à vous de voir ce qui vous flanque le moins la trouille) de ce pauvre guillemet qui viendra susurrer sa triste plainte au creux de vos oreilles encore engourdies par l'écoute du dernier Lara Fabian, si, ne mentez pas, je vous ai croisés l'autre jour à la caisse rapide, essayant de cacher maladroitement le DVD entre une botte de radis et les couches du petit, si c'est pas malheureux de se servir des enfants pour d'aussi tristes desseins! Ah ça me dégoûte tiens! Et j'ajoute que gniark gniark parce que quand vous lirez " mais sûrement pas de chez nous", vous saurez plus quel était le début de la phrase !!!!
Bon, ça, c'est fait.
Alors ensuite.... Heuuu...
Ah oui! Donc, le machin dont au sujet duquel c'est quoi qu'il est question :

Pour les moins cons d'entre vous qui ont à minima une bonne vue et au mieux un QI supérieur à celui de l'amibe cendrée - mais bon, je me fais pas de fausses joies, hein - je ne jugerai pas utile de préciser que le titre de cet album éponyme est " Tom McRae", et que l'artiste qui a pondu cette merveille s'appelle Tom McRae, d'où le fait que l'album soit éponyme, j'aime bien écrire éponyme, ça, c'est fait aussi. Eponyme. Eponyme. Ok j'arrête.

Donc, je reprends, et arrêtez de m'interrompre, ça devient lassant à la fin : cet album a la particularité de me faire rentrer à chaque fois que je l'écoute dans un état qui m'aurait vallu le bûcher pour sorcellerie ya pas si longtemps que ça . C'est assez noir et mélancolique, mais c'est beau du début à la fin, c'est un chef-d'oeuvre, c'est un monument, c'est une clef de douze, non là je déconne, c'est parce que j'aime bien dire clef de douze aussi.

Beaucoup plus sérieusement, si si je sais le faire, c'est ce que j'appelerais un incontournâââble qu'il faut absôôôôlument posseder dans votre dans votre discothèque, ou dans votre disque dur si ça vous arrange, mais là attention, c'est pas bien, bouhhhhhh, caca, le téléchargement est interdit, rendez-vous compte, le patron de Virgin va pas pouvoir mettre de robinets en or aux 17 baignoires de son yacht, houlalààà que vous êtes vilains ( et tiens, anecdote amusante, savez-vous que Virgin, qui propose du téléchargement payant mais légal - ah oui, c'est de pas payer qui est illégal, pas de télécharger... - s'est pris une procès aux miches parce que figurez-vous que les mecs de la compta, qui passent décidemment plus de temps à faire les cons devant la machine à café qu'à faire leur boulot, ces cons, bref, donc, les mecs, ils ont purement et simplement "oublié" de verser à la SACEM la redevance due quand on pratique ce genre de pratiques... On vous fait quoi à vous si vous "oubliez" de payer ne serait-ce que 10 misérables euros ( là ça se joue en centaines de milliers d'euros...) , hein...? Moi ça me troue... Mais bon bref... Passons...) !

Bref, à écouter, moi ya des titres qui me font pleurer, mais ça vous vous en carrez comme votre première paire de baskets. Si vous pouvez, essayez de vous procurer la version 2 cd, le deuxième comportant des versions acoustiques de toute beauuuuuté. Et allez faire un tour sur le site du gars, , vous pouvez même écouter ses morceaux en parcourant les pages ( cliquez sur "My Space" en bas à droite, vous tomberez sur le player.).

Et pis juste comme ça, en bonus, les paroles d'un morceau du Velvet Underground repris de très belle façon par le gars en question, que ça parle d'une dame avec des zolis zeux bleus, comme ceux de la femme que j'aime. Je l'aime beaucoup. Cette femme. Et la chanson aussi. Ca s'appelle " Pale Blue Eyes.". Bonsoir.

Sometimes I feel so happy,
Sometimes I feel so sad.
Sometimes I feel so happy,
But mostly you just make me mad.
Baby, you just make me mad.
Linger on, your pale blue eyes.
Linger on, your pale blue eyes.

Thought of you as my mountain top,
Thought of you as my peak.
Thought of you as everything,
I’ve had but couldn’t keep.
I’ve had but couldn’t keep.
Linger on, your pale blue eyes.
Linger on, your pale blue eyes.

If I could make the world as pure and strange as what I see,
I’d put you in the mirror,
I put in front of me.
I put in front of me.
Linger on, your pale blue eyes.
Linger on, your pale blue eyes.

Skip a life completely.
Stuff it in a cup.
She said, money is like us in time,
It lies, but can’t stand up.
Down for you is up.’
Linger on, your pale blue eyes.
Linger on, your pale blue eyes.

It was good what we did yesterday.
And I’d do it once again.
The fact that you are married,
Only proves, you’re my best friend.
But it’s truly, truly a sin.
Linger on, your pale blue eyes.
Linger on, your pale blue eyes
.