05 décembre 2006

Marcel Amont Fans Club


Je profite d'une insomnie passagère pour vous balancer un truc dont je voulais vous parler depuis longtemps, un autre de ces météores musicaux que j'ai pris en pleine tronche un soir où les étoiles avaient l'âme farceuse et n'ont rien trouvé de mieux que de me prendre pour cible... Si, si, comme je vous le dis, un truc arrivé d'on ne sait où ( cruel dilemme - oui, avec deux "m", j'ai déjà expliqué ça une autre fois, pour les amnésiques ( "mn" celui-là, melangez pas tout, hein) - : au moment où j'écris " on ne sait où", que je prononce dans ma tête "on ne sait Zou", je me dis que comme tout le monde, vous devez dire " on ne sait Zou", alors qu'on le dit pas, parce que c'est une liaison mal tapropos, voyez-vous , et en fait je le dis moi taussi, donc j'arrête de vous bassiner avec mes conneries, un de ces quatre vous allez finir par déserter ce blog, et ça sera bien fait pour ma gueule, et je referme la parenthèse avec la ferme et inébranlable conviction que j'ai oublié un guillemet ou mis un tiret en trop, mais bon, ça ça me regarde, à chacun ses psychoses - à moins que ce ne soient des névroses, tiens, faudra que je me penche sur la question, ce qui soit dit en passant m'a toujours interpellé, c'est vrai quoi, pourquoi on se penche sur une question, alors qu'on relève une remarque , et qu'on passe sous silence...? c'est plus de la dialectique, c'est de la gym acrobatique, sans déconner!) mais sûrement pas de chez nous, ya bien trop longtemps que les terriens ont perdu l'habitude de pondre des trucs aussi beaux ( hormis le Live at St Gallen du John Buttler Trio dont j'ai parlé dans mes premières bafouilles, à côté duquel je range la galette dont je vais finir par parler à un moment ou un autre - si, si, je vois bien que vous vous impatientez - , en compagnie de quelques autres dont je vous parlerai une autre fois, parce que vous allez finir par vous dire que c'est pas crédible de balancer à tout bout de champ des cd's que je présente à chaque fois comme étant la découverte de la décennie, qu'il va bien falloir que je me décide une fois pour toutes, ce à quoi je vous répondrai que si j'ai envie que le meilleur cd de la décennie il y en ait 48, ça me regarde, indépendamment du fait que primo cette phrase est grammaticalement pourrie, et deuxio j'avais l'intention de mettre mes passages entre parenthèses en italique comme promis pour vous faciliter la compréhension des choses, ramollis du bulbe que vous êtes, et puis finalement non, demmerdez-vous) . Ah pis oui, au fait : j'ai trouvé où j'avais oublié un truc, un guillemet en l'occurence, mais du coup je l'ai remis, donc j'écris ça juste pour le fun, et donc vous saurez jamais où il n'était pas, et vos nuits seront hantées par le démon ( ou le spectre, à vous de voir ce qui vous flanque le moins la trouille) de ce pauvre guillemet qui viendra susurrer sa triste plainte au creux de vos oreilles encore engourdies par l'écoute du dernier Lara Fabian, si, ne mentez pas, je vous ai croisés l'autre jour à la caisse rapide, essayant de cacher maladroitement le DVD entre une botte de radis et les couches du petit, si c'est pas malheureux de se servir des enfants pour d'aussi tristes desseins! Ah ça me dégoûte tiens! Et j'ajoute que gniark gniark parce que quand vous lirez " mais sûrement pas de chez nous", vous saurez plus quel était le début de la phrase !!!!
Bon, ça, c'est fait.
Alors ensuite.... Heuuu...
Ah oui! Donc, le machin dont au sujet duquel c'est quoi qu'il est question :

Pour les moins cons d'entre vous qui ont à minima une bonne vue et au mieux un QI supérieur à celui de l'amibe cendrée - mais bon, je me fais pas de fausses joies, hein - je ne jugerai pas utile de préciser que le titre de cet album éponyme est " Tom McRae", et que l'artiste qui a pondu cette merveille s'appelle Tom McRae, d'où le fait que l'album soit éponyme, j'aime bien écrire éponyme, ça, c'est fait aussi. Eponyme. Eponyme. Ok j'arrête.

Donc, je reprends, et arrêtez de m'interrompre, ça devient lassant à la fin : cet album a la particularité de me faire rentrer à chaque fois que je l'écoute dans un état qui m'aurait vallu le bûcher pour sorcellerie ya pas si longtemps que ça . C'est assez noir et mélancolique, mais c'est beau du début à la fin, c'est un chef-d'oeuvre, c'est un monument, c'est une clef de douze, non là je déconne, c'est parce que j'aime bien dire clef de douze aussi.

Beaucoup plus sérieusement, si si je sais le faire, c'est ce que j'appelerais un incontournâââble qu'il faut absôôôôlument posseder dans votre dans votre discothèque, ou dans votre disque dur si ça vous arrange, mais là attention, c'est pas bien, bouhhhhhh, caca, le téléchargement est interdit, rendez-vous compte, le patron de Virgin va pas pouvoir mettre de robinets en or aux 17 baignoires de son yacht, houlalààà que vous êtes vilains ( et tiens, anecdote amusante, savez-vous que Virgin, qui propose du téléchargement payant mais légal - ah oui, c'est de pas payer qui est illégal, pas de télécharger... - s'est pris une procès aux miches parce que figurez-vous que les mecs de la compta, qui passent décidemment plus de temps à faire les cons devant la machine à café qu'à faire leur boulot, ces cons, bref, donc, les mecs, ils ont purement et simplement "oublié" de verser à la SACEM la redevance due quand on pratique ce genre de pratiques... On vous fait quoi à vous si vous "oubliez" de payer ne serait-ce que 10 misérables euros ( là ça se joue en centaines de milliers d'euros...) , hein...? Moi ça me troue... Mais bon bref... Passons...) !

Bref, à écouter, moi ya des titres qui me font pleurer, mais ça vous vous en carrez comme votre première paire de baskets. Si vous pouvez, essayez de vous procurer la version 2 cd, le deuxième comportant des versions acoustiques de toute beauuuuuté. Et allez faire un tour sur le site du gars, , vous pouvez même écouter ses morceaux en parcourant les pages ( cliquez sur "My Space" en bas à droite, vous tomberez sur le player.).

Et pis juste comme ça, en bonus, les paroles d'un morceau du Velvet Underground repris de très belle façon par le gars en question, que ça parle d'une dame avec des zolis zeux bleus, comme ceux de la femme que j'aime. Je l'aime beaucoup. Cette femme. Et la chanson aussi. Ca s'appelle " Pale Blue Eyes.". Bonsoir.

Sometimes I feel so happy,
Sometimes I feel so sad.
Sometimes I feel so happy,
But mostly you just make me mad.
Baby, you just make me mad.
Linger on, your pale blue eyes.
Linger on, your pale blue eyes.

Thought of you as my mountain top,
Thought of you as my peak.
Thought of you as everything,
I’ve had but couldn’t keep.
I’ve had but couldn’t keep.
Linger on, your pale blue eyes.
Linger on, your pale blue eyes.

If I could make the world as pure and strange as what I see,
I’d put you in the mirror,
I put in front of me.
I put in front of me.
Linger on, your pale blue eyes.
Linger on, your pale blue eyes.

Skip a life completely.
Stuff it in a cup.
She said, money is like us in time,
It lies, but can’t stand up.
Down for you is up.’
Linger on, your pale blue eyes.
Linger on, your pale blue eyes.

It was good what we did yesterday.
And I’d do it once again.
The fact that you are married,
Only proves, you’re my best friend.
But it’s truly, truly a sin.
Linger on, your pale blue eyes.
Linger on, your pale blue eyes
.

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